Suisse | Neuchâtel

La journée est annoncée gris voire pluvieuse, zut ! Sauf dans l’Ajoie, mais c’est où cette région ? Heureusement depuis leur nouveau site, Météo Suisse a mis (enfin) un glossaire et cela permet de connaitre les termes employés. Du coup j’en ai aussi mis un sur mon site !
Donc l’Ajoie c’est Porrentruie, mais au niveau balade, ça n’est pas terrible ! Je navigue dans Map+ et je vois St-Sulpice (Ne) et les sources de l’Areuse.
J’habite Saint-Prex, mais de 2003 à 2010 j’étais à Saint-Sulpice (VD) et je m’étais dit qu’il fallait une fois rendre visite à l’autre Saint-Sulpice de Suisse. Cela ne s’est jamais fait et me voilà à Saint-Prex. Je saute donc sur l’occasion ! Une recherche Google me fait découvrir que St-Sulpice (NE) regorge (au propre et presque au figuré) de choses à voir :

Je pars donc et après Saint-Croix et son col, c’est le frigo (+8°) en scooter. J’arrive à Saint-Sulpice (NE), heureux d’avoir un peu de soleil. Je vois un panneau pour le musée des VW et décide de prendre un billet (7.- CHF). Le début est austère, avec un alignement de Cox bien rangées, même dans les hauteurs. Ici on peut toucher et s’installer dans les voitures, le fils du propriétaire ne s’en prive d’ailleurs pas ! Puis on arrive à la Cox des mariés, voiture fort longue (et difficile à photographier car blanche et l’intérieur noir), l’ambiance s’améliore. Puis au 1er étage il y a le bar, lumière tamisée et colorée, fort belle ambiance et une jolie présentation : le chaise de bar sont faites avec des enjoliveurs VW, … Encore un étage et c’est une mise en scènes différentes pour les voitures. Du fort joli travail et de quoi flâner longtemps. Je vais quand même assez vite (1h) et à la sortie je discute avec le collectionneur, Stéphane Leuba, fort sympa qui m’explique un peu son musée. Il a 2500 visiteurs/an, il en faudrait 4000 pour être rentable. C’est pour cela qu’il y a des soirées spéciales pour équilibrer les comptes. Le musée est fermée en hiver pour cause de froid (-9° au 1er étage). Je sors, non sans prendre une petite bouteille d’Absinthe (26.- CHF / 0.5L) autres spécialitée de la région (voir aussi l’histoire chez Vallon.tv). Enfin une jolie page présente se musée.
La balade commence, je me gare sous l’Ecomusée des Roues de l’Areuse qui ferme ses portes quand j’arrive. Je monte à la source et son petit lac artificiel. Par une sente je vais jusqu’à la source, là où l’eau coule entre les fissures de la roche (roche Vauclusienne). Impressionnant de voir autant d’eau sortir de la roche. Je continue mon parcours par le chemin supérieur qui est ponctué par de nombreux panneaux informatifs, je repasse devant le musée et rentre dans Saint-Sulpice.
Puis je trouve les rails et décide de les emprunter. J’arrive devant le hangar des locomotives vapeurs lorsqu’un ouvrier sort et me dis que je peux rentrer et tout visiter, même monter dans les loco ! Il ne m’en fallait pas plus et je fais un grand tour dans ce musée. Il y a des locomotives, mais presque toutes en mauvais état, sauf une. Je monte bien sûr dans le poste de pilotage, ce qui me vaudra pour le reste de la balade d’avoir du cambouis sur les mains !
Je continue par le rail, après tout cette portion du train n’est utilisé que rarement et j’arrive au Pont de la Roche où je tourne à droite (station service) et monte dans la forêt !
Cette portion du chemin est pour moi la plus jolie du parcours, ça monte bien à travers la forêt (jusqu’au restaurant et un peu plus haut) et peu avant le restaurant le chemin est taillé dans la roche avec des jolis escaliers ! Superbe ! On arrive au restaurant le Chapeau de Napoléon (960.9m) qui offre une belle carte et la salle semble pleine. C’est aussi le seul point de vue sur la vallée de Travers. Le chemin se poursuit, toujours dans la Forêt de Sassel, mais la pente s’adoucit pour devenir douce avant Chez les Banderet où nous sortons de la forêt.
Après je pars dans le champ sur la droite, les vaches et chèvres paissent et j’en profite, à l’écart, pour une pause casse-croute. A droite du Pt1122, sur ma carte (DVD Swisstopo), il y a un chemin qui descend à travers La Corbière. Sur les nouvelles cartes (Map+), le début n’est plus indiqué. Malgré cela, je vais voir et le chemin est toujours là, bien tracé et confortable. Mais pourquoi a-t-il disparu officiellement ? Vers 1040m, un sentier descend, sur la carte, droit vers le Pt978, mais in situ introuvable. De toute façon j’avais prévu de prendre la route forestière, c’est un peu monotone, quoique trois biches me sont passés devant !
Je rejoins les hauts de Saint-Sulpice où j’en profite pour repasser par la source de l’Areuse.
Je retrouve mon scooter, et je décide d’aller rendre visite à La Brévine, la petite Sibérie Suisse, 15′ de trajet. Je perds 5° (15 à 10°), c’est un vallon encaissé. Enfin une visite au Lac des Taillères. Le retour par la Côte-aux-Fées permet de varier les plaisirs.