La veille nous sommes un groupe souhaitant découvrir ou approfondir les notions de plantes sauvages comestibles. Ainsi nous participons à un cours donné au Tiocan. Après les découvertes de la veille, nous partons pour la source de l’Allondon. Autre lieu, autre milieu, autres plantes. Je suis content de retourner à cette source, que j’avais eu l’occasion de visiter en novembre 2013. Ce sera extactement le même parcours, mais la différence c’est que nous partons lors d’une belle journée de printemps, c’est donc un lieu prisé des familles avec ses odeurs de barbecues et sardines. Pour la tranquillité, il faut plutôt venir lors d’une journée.
Les zones marécageuses nous permet de découvrir le cresson des fontaines. La question fut posé par rapport à la douve ou échinococcose que transmet le renard. Ca n’est que dans les crottes que ce vers (l’échinocoque) se transmet et non pas dans les urines. Le risque zéro n’existe pas, mais regarder si une crotte existe dans le lieu de ramassage devrait. Si vous avez un chien, vous avez 5 fois plus de chance d’attraper ce vers que lors d’une cueillette de plantes sauvages. Conclusion : éliminez les chiens ;-)
C’est fou tout ce que nous pouvons cueillir, alors qu’avant j’ignorais ces plantes comestibles. De retour au Tiocan, nous filons à la cuisine pour préparer des plats originaux.
- apéritifs : asperges d’inflorescence de berce, jeunes pousses de tamier, raiponce en épi (excellent !) et crosse de fougère (bof !)
- soupe : patate, poireau, courgette, égopode, berce, un zeste d’angélique et de l’épiaire des bois. A la fin de la cuisson, on ajoute le parietaire et les orties. Tout à la fin le cresson.
- omelette avec de la raiponce en épi, un peu de berce et d’ail des ours
- Tarte sucrée au plantain et ortie et raisin
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