Suisse | Valais

La veille nous sommes partis de la cabane de Pierredar et avons dormi à la cabane de Prarochet. C’est la fin de saison (fin aout) et la cabane est presque vide. Au matin nous partons pour le glacier du Tsanfleuron, avec l’Oldenhorn comme objectif de la journée. La gardienne nous a conseillé, et nous couperons par le bas du glacier, mais en s’encordant. Il est possible d’éviter le matériel glaciaire, mais il faut faire un détour par le haut du glacier, ie remonter vers la Quille du Diable. On s’encorde, la chienne aussi (en cas de chute, elle serait pendue à son collier, pratique pour un étranglement, mais c’est plus pour éviter qu’elle vagabonde) et marchons sur ce glacier qui est en effet crevassé vers le bas. Nous rejoignons le bas de l’Oldenhorn à l’Oldensattel. Là on laisse notre matériel et sacs pour certains, non sans s’amuser à le planquer sous des rochers ! Puis amorçons la longue montée de l’Oldenhorn. Le marquage est en bleu et suit une large crête. Il y a quelques chaines pour monter dans un pan rocheux. C’est pentu, mais il n’y pas de passage aérien. Puis nous finissons par arriver au sommet de l’Oldenhorn, 3122.5m, frontière entre les cantons de Berne, Vaud et Valais. Nous y sommes accuillis par un fort vent et sortons notre équipement.
Le temps de reprendre des forces et de regarder en contrebas la cabane des Diablerets et le Sex Rouge, puis nous redescendons et partons sur le glacier du Tsanfleuron, le long de la piste. Nous croisons des ouvriers avec leur dameuse, puis arrivons en bas du téléphérique, glacier du Sex Rouge. Nous remettons notre équiepement glaciaire et descendons en devers le glacier de Sex Rouge qui est concave. Il est possible de passer par un sentier qui suit le bas du glacier du Sex Rouge. Nous retrouvons ce sentier plus bas et otons le matériel glaciaire. Nous commençons à marcher et descendre vers la cabane des Diablerets quand un violent orage nous tombe dessus. Christian et moi-même sortons l’équipement de pluie, mais Nouchka n’a rien et sera trempée jusqu’aux os ! Nous courons pour descendre vers la cabane, l’orage tonne à côté de nous (avec les piolets, quelle ambiance !). Nous rejoignons la cabane des Diablerets, l’abri est bienvenu, mais ne pouvons que constater que l’eau s’est infiltré dans les chaussures. En discutant avec la gardienne, nous apprenons que la prochaine benne est pour bientôt et partons ainsi rejoindre l’arrêt intermédiaire du téléphérique. Dans la benne, en entendant des personnes discuter des Diablerets, je leur demande s’il est possible de nous véhiculer, et ce sont les conducteurs des dameuses vus sur le glacier du Tsanfleuron, des français qui habitent à Creux de Champ … là où nous avons laissé la voiture. Isn’t it wonderful ?