Suisse | Genève

Je travaille actuellement sur Genève et mon mandat arrive bientôt à la fin. Étant dans un bâtiment dominant le barrage du Seujet, qui régule la hauteur du Lac Léman, je profite de la vue sur le Rhône. Joyeux mélange de travailleurs, oiseaux (milan noir) et vendeurs de drogue (noirs aussi !). J’avais déjà eu l’occasion de venir en 2011 longer ce Rhône jusqu’à La Jonction, l’idée du jour est d’en faire le tour.
Je pars depuis le 5e étage des immeubles de Saint-Jean (pendant ma pause de midi), rare point de vue de Genève gratuit. Je passe devant le barrage du Seujet et long la rive droite du Rhône (Sentier des Falaises). Les arbres avec leurs couleurs d’automne, rendent les lieux des plus agréables, surtout que la température est douce pour un mois de novembre (presque 20°c au soleil). Le chemin est coincé entre la moraine rappelant la dernière époque glaciaire (tout juste 12’000 ans) et le lit du Rhône. Plusieurs petites plages sont à disposition, prises d’assaut en été.
J’arrive à La Jonction, monte les escaliers des SIG (Services Industriels de Genève), pour rejoindre le pont de La Jonction. Un petit chemin longe la voie du rail (Lancy-Pont-Rouge et futur CEVA). C’est depuis là que nous dominons la jonction entre l’Arve et le Rhône et offre le plus beau point de vue sur le mélange des eaux, trouble de l’Arve et claire du Rhône.
Je poursuis la traversée et arrive au Bois de la Bâtie et découvre son parc animalier. Mais quelle heureuse et magnifique trouvaille. J’en profite pour visiter de fond en comble ce bestiaire (fort nombreuses espèces) des plus intéressants. Puis je file visiter le cimetière de Saint-Georges attenant. Je me suis retrouvé coincé dans la zone technique et des ouvriers m’ont gentiment ouvert un portail de service.
J’explore le secteur, vers le Pont Butin, je vois en partie le Jura, puis reviens et traverse l’Arve au Pont de la Batie. Il faut traverser la zone d’entrepôt des TPG (Transports Publics Genevois) pour arriver au pont séparant l’Arve et le Rhône.
Je reviens au barrage du Seujet et profite de visiter L’Usine (genre de discothèque alternative) qui défraye la chronique pour des questions d’autorisation de ses buvettes. Je babille avec des autochtones, sympathiques et comprends enfin leur point de vue. Un dernier petit tour au Bâtiment des Forces Motrices attenant et il me reste à traverser le barrage du Seujet.
Des pauses de midi comme cela, j’en redemande. Pas belle la vie ?