Suisse | Fribourg

Le weekend continue en mode été indien et avec Nicole, une autre accompagnatrice, nous décidons de fêter la réussite de notre diplôme d’accompagnateur … en montagne (pour d’autres ce fut au bistrot) L’idée est d’aller à la Dent du Bourgo. J’ai déjà eu l’occasion d’y aller lors de mon enchainement Dents de Broc/Chamois/Bourgo, énorme souvenir où en plus j’avais rencontré pour la première fois Philippe Noth. Nous nous enfonçons dans le vallon de Motélon, pays de loups, la température chute brusquement ! Déjà les premières gelées. Nous nous garons à la fin de la route autorisée, sous la ferme Le Patchalet (Pt1173), un petit parking au soleil bienfaiteur. Nous partons en aval pour monter la route d’alpage La Foreyre puis Le Vaju. C’est au soleil et cela nous réchauffe et surtout les couleurs d’automne sont belles. Nous croisons un peu de monde, l’occasion de babiller. La route serpente entre forêt et pâturages et nous arrivons à la ferme Le Liti. Là, le chemin officiel, fait de long détours et nous décidons de couper droit dans la pente. Ca fait chauffer les mollets car c’est pentu. Nous arrivons à la ferme La Vacheresse et marquons une pause. C’est un jour de passage et bien du monde est de balade, cette ferme étant pour certains un terminus … afin de griller les cervelas ! La vue est superbe, dans sur l’Intyamon avec Le Moléson, Teysachaux et cie que de l’autre côté avec les “jumelles” des Dents de Brenlaire et Folliéran. Puis nous repartons, une courte section pentue nous permet de rejoindre la crête. La première section est tranquille et le dernier tiers demande plus d’attention, le sentier se fait plus étroit, légèrement technique et surtout un brin aérien. C’est à la descente que la sensation du vide s’est faite sentir. Nous arrivons au sommet de la Dent du Bourgo, d’autres personnes étant déjà présentes. La vue est simplement superbe et ratisse large. Nous prenons notre pause casse-croute, endroit idyllique, mais étroit ! Les chocards virevoltent devant nous et viennent quémander pitance. Puis il faut bien repartir et nous faisons chemin inverser (pas le choix) pour retourner à Vacheresse. J’avais pensé aller aux Merlas, mais notre timing ne le permet plus. En guise de variété, nous descendons donc vers la ferme Lite Marie (quel nom original !). Ce sont nos derniers instants au soleil. A cette ferme, un homme nous conseille de descendre par la ferme des Murs Blancs d’Amont plutôt que le chemin en forêt, encombré de bois tombé. Nous filons vers cette ferme, par une route d’alpage, raide, en partie bétonnée et à l’ombre. Bref, inintéressante et casse-patte ! Le bonheur fut de retrouver un terrain plus doux et surtout de rejoindre la ferme des Murs Blancs d’Avau synonyme de fin du massacre. Il nous restait à retourner tranquillement au parking … enfin en se pressant quand même car la fraicheur nous gagnait ! Mais quelle journée, belle en rencontres, paysages et variétés.