Suisse | Vaud
  1. Cabane du Cunay
  2. Grand Cunay

Un weekend avec le groupe d’adolescents que nous avons à l’école du dimanche. L’idée est de profiter du lac de Joux pour une initiation à la voile ou canoë puis de monter au Col du Marchairuz pour passer la nuit à la cabane du Grand Cunay, celle du ski-club du Brassus et non du CAS. Après nos péripéties sur l’eau, nous voilà au Col du Marchairuz. Après un goûter, nous partons par le chemin usuel, mais peu après le Pt1485, je quitte les sentiers battus pour du hors piste. Je suis passé en hiver dans ce secteur (voir cette randonnée de février 2014) et je découvre cette partie en été. Plus délicat car les herbes hautes au début et le terrain est loin d’être lisse. C’est une zone karstique avec bien des pièges. J’entends la jeunesse maugréer, mais j’en ai vu d’autres. L’idée est de longer le mur de pierres sèches pour rejoindre la jolie citerne du Pt1530. L’occasion de donner des explications sur l’historique des murs de pierres sèches, le calcaire karstique du Jura et sa gestion de l’eau.
Alors on arrive bientôt ? Certains sont en pleine forme, mais l’habitude de marcher n’est pas encore là ! C’est beau la jeunesse.
Nous passons devant la ferme des Monts de Bière Derrière et retrouvons le chemin de la voie normale. Zut, les fermiers ne vendent pas de fromage (le lait est descendu et donc pas transformé sur place). Le sommet du Grand Cunay est en vue, à la citerne nous bifurquons sur la droite. Autour de la citerne, lieu riche en azote grâce à la déjection du troupeau, bien du chénopode bon henri et orties poussent. Mais le temps n’est pas à la cueillette (dommage !). Nous arrivons ainsi à la cabane du Grand Cunay.
Connaissant le fourneau poussif (voir cette randonnée de février 2015), j’avais pris mon réchaud à pétrole. Choix fortement apprécié, mais même avec lui, faire bouillir une grande casserole d’eau prend un temps fou (presque 1h30). Dans le doute, l’eau venant de la citerne (eau de pluie), j’ai fait bouillir la moindre goutte d’eau. Sinon les joies du pompage à la main, pour obtenir de l’eau son charmant, mais il ne faudrait pas faire cela tous les jours. Non mais !
Il restait à finir la soirée par un moment de partage. Puis je fus le premier à aller au lit, en mettant avec grand soin mes boules Quiès et mon bandeau pour les yeux et en choisissant soigneusement le lit dans le dortoir. L’expérience, ça a du bon !