Les Franches Montagnes. Je n’y vais pas souvent, pourtant c’est presque la même distance que mes balades en Valais. Certes les sommets ne sont pas légions, mais pour des randonnées de début ou fin de saison, il y a de quoi. C’est ainsi que nous terminons le weekend pascal dans cette région.
Pour débuter, nous laissons la voiture à La Theurre, devant l’Auberge de la Couronne, car c’est là que nous dormirons. D’autres parkings existent au Pt1015 ou à la scierie (Moulin de la Gruère). C’est une zone à tourbière (haut-marais) et l’étang a été crée pour les besoins d’énergie du moulin (la scierie qui n’utilise plus l’eau, mais l’électricité). Jusqu’en 1955 on y exploitait la tourbe (charbon du pauvre) et l’étang s’appellait l’Etang de la Gruyère. Certes quand on fait de la Tête de Moine, ça la fout mal, alors supprimons le y, en plus ça devient imprononçable ! Depuis c’est une réserve et la tourbe se régénère à la vitesse d’un escargot asthmatique : 1mm/an !
Nous partons et commençons le tour de l’étang de la Gruère. La neige est encore présente au sol et quelques portions du lac sont encore gelées.
Un campagnol nous fait le plaisir de rester sur le chemin et une fois son bout de pain obtenu, il disparait. Nous sommes allés jusqu’au Moulin, je voulais voir s’il existait encore des restes du moulin qui fut le créateur de l’étang (afin de tirer l’énergie de l’eau). J’ai cherché et demandé à bien du monde (personne ne semble connaitre l’histoire du moulin !), en vain !
Nous avons fini tranquillement le tour de l’étang, la neige s’invitant à la partie. Puis nous sommes retournés à l’auberge où les périples continuent.
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