Suisse | Vaud
  1. Cabane du Grand Cunay
  2. Glacière de Saint-Livres

Un weekend en randonnée avec la nuit à la cabane du Grand Cunay, avec pour le premier jour, la visite de la glacière de Saint-Livres depuis le parking du Sapin à Siméon. Beau programme. Nous sommes deux pour ce weekend, Liana et moi. Mais les surprises étant de la partie, tout sera chamboulé.
D’abord, j’ai donné à boire à ma voiture de l’essence à la place du diesel. Eh bien ma lionne (j’ai un Peugeot) ne rugissait plus. Le secours du TCS passé, nous partons avec la voiture de Liana et à Gimel la route est trop enneigée pour poursuivre. Un achat de chaines à neige plus tard, nous arrivons devant le parking du Sapin à Siméon … qui était encombré par 1m de neige. Donc nous continuons au Col du Marchairuz où une autre voiture emboutie la portière. Un constat fait à la vitesse d’un escargot plus tard, Liana n’a plus envie de sortir ! J’ai cru sentir l’odeur du weekend raté ! En s’asseyant sous l’arbre à palabres (mais non pas l’épicéa gelé du coin !), le départ a finalement lieu … à 15h (juste 5h de retard).
Il faut donc faire au plus court pour rejoindre la Cabane du Grand Cunay et c’est donc le chemin direct qui est emprunté via Monts de Bière Derrière. Je fus surpris de voir qu’excepté une trace d’un skieur, nous étions les premiers ! La cabane étant pleine pour le soir.
La neige est épaisse, il a neigé depuis tout le matin, c’est un régal. Par contre, ciel gris. Nous avançons à un rythme doux et à la ferme de Monts de Bière Derrière, marquons une pause casse-croute bienvenue. Nous croisons du monde qui filent à l’autre cabane, celle du CAS au Cunay.
A 17h, nous arrivons les premiers à la cabane du Grand Cunay. Le temps de s’installer qu’un autre groupe nous rejoins. La cabane n’est pas gardiennée (un gardien fait un passage pendant le weekend, mais je ne l’ai pas vu), contrairement à celle du CAS du Cunay (voir cette randonnée). Nous allumons le poêle à bois et on s’installe. Tiens il manque des chaussons pour l’intérieur.
Il y a une pompe à eau avec des explications, mais certains détails se trouvent derrière la porte du vaisselier (ils doivent être cachottiers !). Puis vers 17h30, j’allume le fourneau à bois. Bigre le temps que ça prend. J’avais prévu une soupe du chalet et une crème au gaillet odorant, mais cela a pris plus de deux heures pour les cuire. Mes plaques à induction ou mon réchaud à pétrole m’ont grandement manqué ! La crème était parfaite, il faut dire que trop la cuire relevait de la gageure !
Un groupe a pris l’option de manger des pâtes mal cuites et le dernier groupe a mangé vers 22h ! Bref le réchaud à gaz ou pétrole me parait nécessaire pour cette cabane.
Sinon ce fut une belle soirée, le réfectoire un peu petit favorisant les échanges. Le weekend était lancé (enfin !), suite le lendemain. Dernier point, il n’y a presque pas de réseau cellulaire.