Suisse | Valais

Un nouveau samedi où la météo est capricieuse et seul le Valais bénéficie d’une amélioration. Un jour on a dit aux valaisans que ce serait bien de partager … et Giroud vendit son fendant déguisé en Vaudois ! Rien compris !
Je me retrouve avec Dominique, un ch’ti a qui je dois faire découvrir les beautés locales (non, pas le fendant !) et en plus je dois gérer ma tendinite ! Je décide donc d’aller dans le secteur du Mont Gond, près de Derborence pour monter au Gîte de la Lotze. Un des enseignants des cours d’Accompagnateurs est le propriétaire du gîte, cela permettra une visite de courtoisie.
Ma première idée fut de partir depuis Madouc juste au-dessus de la route de Derborence. D’ailleurs nous quittons cette route pour une route d’alpage étroite où notre seul espoir et de ne pas croiser quelqu’un (le stress). Route étroite dont la région a le secret. Madouc je n’ai pas dû être assez attentif, mais je n’ai pas vu la route pour y aller. Nous nous sommes retrouvés alors à Tsamperon où une petite place de parc me convint. Le secteur n’est pas des plus touristiques !
Nous partons directement dans la forêt, pas un chemin bien droit en haut qui met les muscles à rude épreuve. Le rythme accompagnateur est très vite donné. Les champignons nous occupent. La forêt prend fin lorsqu’il faut contourner une barre rocheuse juste sous Les Sérondes. Section fort jolie d’ailleurs. Une maison isolée aux Sérondes et nous changeons de direction pour doucement filer vers le S. Désormais c’est plus de la distance que du dénivelé. Le gîte est visible sur la butte d’Udin. Un chemin tranquille nous y amène et nous permet d’arriver au Gîte de Lodze, heureusement car ma tendinite se réveille. Sur la paroi de Haut de Cry, pensez à voir Marie et Joseph. Je pensais trouver l’enseignant, mais c’est un couple qui garde le gîte. Nous profitons du gîte pour une pause et de sa soupe aux légumes (8.- CHF).
Après une bonne pause, nous repartons par le même chemin (impossible de varier depuis notre lieu de départ) avec un rythme doux. Après 4h de marche l’aller-retour fut bouclé. En retrouvant la voiture, le gypaète nous a fait l’honneur de montrer sa barbe. Pas belle la vie ?