Suisse | Valais

Dernier jour de l’année et première sortie en skis de la saison, jonction donc entre une fin et un début. Après renseignements, L’Aiguille de Mex n’est plus en condition pour le ski et on se rabat avec Christian sur la Dent de Valerette depuis Les Giettes, la montée au N promettant plus de neige. La dernière montée depuis La Fratie date de 2010, depuis Verossaz sans atteindre le sommet peu avant et la première sortie (ou plutôt la première avec un appareil photo) aussi en 2010 (ce fut l’année de ce sommet !).
Le départ se fait depuis La Fatrie, à l’ombre. La couche de neige est aussi épaisse que les caisses de l’Etat Grec et il a fallu adapter le parcours en fonction des petits manques. Il faut composer avec la neige dure où parfois, par la faute à Voltaire, on se retrouve par terre ! Le soleil se découvre parfois, mais surtout après Les Plans, vers 1500m. Devant Les Jeurs on bifurque à droite par la route forestière et retour à l’ombre et son ambiance frigo, il parait que c’est vivifiant pour la circulation sanguine.
Devant Chindonne, on bifurque dans la forêt, non sans repérer des traces de skis dans la face N où nous descendrons aussi. Ensuite il faut continuer de monter, la vue se dégageant doucement. Nous arrivons vers 1900 dans une large combe et filons vers le sommet principal de la Dent de Valerette (Pt2059) car la montée du sommet secondaire, nommé Pain de Sucre (Pt2046), est toute à l’ombre. Le sommet est bien pelé, le vent ayant fait son oeuvre, et la neige glacée. Donc Voltaire est encore présent le bougre. Quelques bleus plus loin, j’arrive enfin au sommet, profitant de la belle vue.
La pause casse-croute a lieu devant la croix en fer, forgé par le guide de Monthey Vincent Gianinetti. Un altostratus couvrant les Dents du Midi, mais le reste étant encore beau.
Après la pause, descente en douceur dans cette neige dure. On suit plus ou moins les traces de la montée, et en basculant dans la face N, la poudreuse apparait, sur fond dur. Ah joie de nos spatules ! Vers 1800m, on prend l’option N repérée à la montée pour une pente prononcée, mais en bonne neige. Les muscles ne sont pas encore présents et il a fallu plusieurs arrêts dans la pente pour souffler, ah moins qu’il y ait eu un peu trop de fondues ces derniers temps !
On repasse devant Chindonne pour reprendre la route forestière des Jeurs. Ensuite la neige est dure et le corps joue aux amortisseurs ! Vers le bas, il faut surveiller son chemin car il y a une petite ambiance dédale. Retour au parking pour ce dernier jour de l’année, heureux d’avoir pu profiter de cette belle journée.