Suisse | Valais

La journée est annoncée mitigée, un peu de soleil le matin. L’inspiration n’est pas au top et je décide de poursuivre la randonnée de la semaine dernière où j’avais fini au Trétien. Donc je reviens au Trétien, mais en train, la randonnée sera en circuit ouvert.
Comme depuis Léamont, il y a deux chemins pour rejoindre Le Trétien, je décide de prendre celui que j’avais évité la semaine dernière. La montée est en forêt, les feuilles mortes jonchent le sol. Il y a deux ruines, non mentionnées sur la carte, puis je retrouve Léamont. J’en profite pour visiter un chalet, en rénovation. Après un nouveau passage en forêt et son tapis de feuilles, j’arrive à la clairière de La Crette et ses jolis chalets. La vue se dégage un peu, surtout sur le Grand Chavalard et la vallée sur Rhône.
Après La Crette, le chemin part en montée plutôt en forêt. Au-dessus de la Tête de la Boffa, une jolie section où la mousse prend possession des lieux, par contre c’est pentu ! On traverse quelques éboulis, sous Les Montuires par exemple. Puis retour en forêt, avec quelques trouées qui permettent de profiter de la vue sur les Alpes et L’Arpille. Il y a quelques panneaux avec des numéros, c’est le sentier Balcon du Léman, il parait que ce sentier est didactique, mais je n’ai vu aucun panneau d’informations. Après 2h15, j’arrive dans l’alpage de Fenestral. Je fus content de retrouver cet alpage, ma dernière visite remonte à hiver pour la montée à Bel Oiseau.
Je marque une pause casse-croute et je profite des derniers rayons de soleil sur le Col de Fenestral et Col du Bel Oiseau. La vue est dégagée, le Grand Combin en prime, mais pas de Mont-Blanc. Par contre la grisaille envahit le ciel. Puis reprise du cheminement avec un peu de neige. On quitte petit à petit la forêt, le sentier est tranquille, au-dessus de la route. En arrivant vers Emosson, le sentier est un peu pentu juste avant le parking, avec une jolie passerelle (Passerelle des Golettes), je sens des bouffées de gazole, le bon air pur de la montagne étant oublié. Le méga chantier d’Emosson qui devrait durer jusqu’en 2017, ça va en faire des litres englouties. Ah oui l’électricité hydroélectrique, c’est très propre !
Je me faufile parmi les camions et prends juste un panorama du barrage, entre plusieurs convois de camions. J’avais prévu d’atteindre le sommet de Six Jeur, mais la neige est bien présente et la grisaille m’invite à descendre. Par beau temps, ce sommet facilement accessible offre, je pense, le panorama le plus large de la balade. Je choisis le chemin en contrebas de Six Jeur, au SE. Il est joli, à flanc, puis zigzague entres des éboulis et quelques arbres. Je suis content de voir que quelqu’un est passé devant moi, laissant une trace dans la neige. C’est un peu pentu, mais c’est joli. Je rejoins le rail au Pt1817, profite de visiter un peu les lieux, puis continue ma descente. Le terrain devient plus pentu, une courte section avec chaine, utile surtout en cas de pluie, puis une autre section bien pentue, limite raide, mais sans chaine !
La pente s’adoucit, on rencontre un vieux cable, peut-être un reste de la construction d’Emosson des années 1970. Peu après il a quelques pins, rendant les lieux bien agréables, mais le chemin redevient pentu. On arrive dans les hauts de Giétroz que nous traversons en passant devant le funiculaire. Mais le train est au Châtelard qui est bien plus bas. Il faut continuer de descendre, traverser les anciens jardins de Giétroz où la ligne droite est inconnue. Après Les Creusiers et sa prise d’eau, on rejoint enfin Le Châtelard (très beau pour les amoureux du béton !) et son usine électrique. Comme il y avait des travaux sur la ligne de train, un bus m’amène à Finhaut où je retrouve le train.