Suisse | Vaud

Une randonnée différente de celle que je pratique habituellement, car c’est une sortie avec les enfants de l’école du dimanche (catéchisme pour ceux qui ont oublié !), car je suis un des moniteurs. L’idée est toute simple : partir de Morges avec le petit train BAM (Bière – Apple – Morges), pour descendre depuis Bière le vallon de l’Aubonne jusqu’à l’Arboretum d’Aubonne. Le tout généreusement saupoudré de jeux pour faire avancer toute cette jeunesse dans la joie et la bonne humeur, sauf quand les petits bobos surgissent (bein on t’avait dit de pas courir !).
Le rythme est doux, les arrêts nombreux, les chaussures non adaptés, mais le moral bon.
L’Aubonne est un modeste court d’eau, qui n’a pas eu le droit a sa chanson. Elle prend son origine à Bière, pour filer de façon débonnaire vers l’Aubonne puis se jette dans le Léman.
Ah les joies de la balade dans la nature pour profiter de son calme et de son air pur, sauf que c’était, en ce dimanche, le dernier jour du Slalom Automobile de Bière et ses voitures débridées !
Passons au niveau technique. Vu la marche, je me suis permis de prendre que mon reflex avec mon dernier objectif qui vient d’arriver, un 18-200m (eq. 27-300m en 24×36). Il y a des ruptures de stock chez Nikon (2.5 mois d’attente) et ils viennent de sortir un 18-300m, plus lourd et plus cher et surtout non disponible ! Le poids de l’ensemble est impensable pour mes randonnées classiques, à moins de laisser l’appareil au fond du sac et donc prendre peu de photo. Là je l’ai tenu tout le long de la balade à la main ! La grosse différence avec mon compact, c’est qu’avec les enfants, le reflex permet d’avoir des photos nettes car l’autofocus est rapide (cela n’empêche pas d’avoir des photos floues, cet objectif n’est pas des plus lumineux). Pour ceux qui ont de jeunes enfants, l’option du reflex est un choix nécessaire, il existe des kits premier prix intéressants.
Après le temps de détente à l’Arboretum, les parents sont venus rechercher leur progéniture et nous fumes plus que deux moniteurs à filer jusqu’à la ville d’Aubonne à pied, refusant toute tentative de corruption à quatre roues !
Un bus à Aubonne nous amène à Allaman (ce trajet à pied serait d’un ennui sans nom, au bord d’une route passante [IKEA et cie]) où nous retrouvons le train.
A la fin les jambes étaient bien lourdes, comme quoi rien ne vaut une bonne grosse randonnée, ce serait presque moins fatiguant !