Suisse | Zürich

L’année dernière (2010 donc) j’avais découvert que le Jura venait mourir près de Zürich (voir cette carte). Il faut dire qu’au-delà du canton de Neuchâtel, le Jura devient moins intéressant pour tâter du sommet et je n’avais donc pas prêté une grande attention jusqu’où se brave Jura allait. Le bougre il a réussi à passer la barrière de rösti ! C’est le hic du Jura ou plutôt le Jurassic.
Me voilà donc près de Zürich, pas loin de Baden en viste. Je profite avec mon ami Thomas de monter au sommet de la fin du Jura : 853m. D’habitude je gare mon scooter plus haut que cette altitude ! Nous partons en famille, bébé inclus, mais qui profitera à sa manière de la balade, ie en dormant !
Après 30 min d’une marche débonnaire en forêt, Sabine et sa fille Noémie font demi-tour, nous laissant avec Thomas prendre un rythme plus soutenu. Il fut assez agréable de voir plusieurs fois un panneau indiquant 20 min alors que nous mettions à peine plus que 5 min (bon peut-être 10 !). Nous arrivons ainsi au radar de Skyguide utile pour Kloten qui n’est plus Unique Airport. Qui leur a soufflé qu’il y a 7 aéroports en Suisse ?
Depuis le sommet du Hochwacht (853 m), nous découvrons sur la plateforme le panorama, la vue étant bouchée par les arbres avant. Le regard embrase les Alpes et je fus fort réjoui de voir l’Eiger. Thomas a reconnu le Titlis, secteur qu’y m’ait inconnu.
Puis nous repartons, évitons l’arrêt au restaurant car la nuit s’approche. On rebrousse chemin, jusqu’à ce que j’aille voir la crête, les rochers étant esthétiques. Puis d’un commun accord, nous décidons de couper court dans la pente de la face S. Au départ pente acceptable, puis le terrain s’est fait pentu pendant une courte section. Détail technique : nous étions avec des baskets de ville qui suffisent dans un terrain peu accidenté, par contre ces chaussures n’ont pas de semelles Vibram et n’offre aucun maintien de la cheville. Bref j’ai sérieusement regretté mes chaussures de montagne (nettement pour le transport dans le train) !
Comme tout hors piste qui se respecte, il faut lutter avec les éléments et pour nous ce fut les arbrissaux et les ronces. Le bonheur de retrouver un terrain confortable fut donc assez grand ! Puis au coucher du soleil, il nous a suffit de suivre la route pour rentrer au village de Boppelsen.