Suisse | Vaud

Ce jeudi de l’Ascencion, il était prévu une sortie en groupe, mais les aléas des agendas a reporté cela à samedi. Je décide donc quand même de partir et ce sont les préalpes vaudoises qui sont élus. Pourtant la météo annonce un soleil plus radieux dans le Valais !
Je prends le train puisque Rougemont est idéal pour cette randonnée. J’arrive sous un ciel de plomb, alors que du côté de Montreux, la Dent de Jaman étincelait sous le soleil ! Mon choix est-il le bon ? J’arrive à 9h, mais traine la patte voyant que le ciel se déchire. J’en profite pour visiter le temple de Rougemont, puis le soleil étant présent monte à travers Rougemont pour La Forcla. La route devient une route de 4×4 pentue. En haut de La Forcla, je bifurque à droite pour Les Rodomonts, mais je rate la bifurcation dans la forêt et suis naïvement la route de Les Monts. Je me rends compte après de mon erreur et rejoins le sentier dans la forêt, non sans avoir escalader des fils barbelés, premier de la série. La route en forêt est pentue et les muscles travaillent à plein régime. Depuis La Chia, on sort de la forêt et la vue se dégage, par contre les nuages stationnent sur les Alpes. La montée se poursuit jusqu’à Rodomont Devant par des champs bien fleuris, mais encore humides de la pluie de la veille.
Rodomont Devant, je décide de suivre le sentier à plat, j’ai besoin de me mettre en roue libre, sinon il est possible de passer par le Signal de Rodomonts, un sente à travers l’herbe est visible, même si la carte n’indique rien.
Je passe devant Rodomont Derrière puis par une route forestière en descente, j’arrive au Col de la Forcla (à ne pas confondre avec le Col de la Forclaz dans le Valais) qui ne ressemble par à un col car la route monte. Je poursuis par cette route bétonnée montant fort pour arriver au Pertet à Bovets, enfin devant ce Pertet. L’endroit est fort joli, il y a beaucoup de fleurs.
Je pars ensuite direction Les Rochers de Raye, le chemin se perd et il faut se débrouiller jusqu’au Pt1942. De là le sentier se fait plus étroit, passant à flanc de coteau bien déversant et une bonne montée. J’arrive au pied de la Dent de Combette, je vois le chemin, puis une corde. J’hésite un court instant car le terrain est gras, puis je me lance. Pour monter à la Dent de Combette, il y a plusieurs sections aériennes, mais techniquement pas de difficultés. Je regardais bien où je posais mes pieds vu le terrain gras et ma sensibilité au vide. J’arrive à la croix et j’en profite de faire la pause casse-croute. Quelle vue la haut, des Vanils, Pucelles, Alpes, Le Rubli et cie. Phénomène peu fréquent en cette saison, le stratus monte dans toutes les vallées, fort joli vu de dessus.
Je suis le 13ième visiteur de la Dent de Combette cette année, le premier est passé mi-mars. Ce sommet est un cul de sac et il faut donc rebrousser chemin. Je retrouve donc le chemin pour Les Rochers de Rayes qui monte bien sous le versant abrupte de la Dent de Combette.
Puis une descente par le flanc de la crête par un chemin varié et bien fleuris, fort esthétique. J’arrive à la ferme de Montagne aux Mange, galère pour ouvrir ce fichu portail bien saucissonné avec du fils barbelé. Je m’écorche et n’y arrive même pas, donc je passe par dessous. Je déteste de plus en plus ces barbelés, j’en suis presque à vouloir me balader avec une pince !
Ferme de Belles Combes, Pt1518, de nouveau une galère avec leur portail en barbelé puis je descends par la route de 4×4 direction La Manche. Peu intéressant car c’est justement une route (en terre). Puis dans la combe de La Manche, on poursuit sur une route goudronnée, encore moins intéressant. Impossible de couper court vu le nombre de barbelés au km2 ! J’ai fortement penser à faire du stop (plusieurs voitures passaient), mais j’ai persévéré jusqu’à prendre la route en terre via Maïres (indiquant Chateau d’Oex). Je coupe court dans un champ, parmi les vaches, non sans enjamber avec difficulté des barbelés (réception dans la boue). Je finis par arriver aux Ponts du Pt1023 et mes derniers barbelés de la journée. Franchement une pince, j’y pense de plus en plus !
Par un chemin en forêt, en montée, on rejoint le chemin pour Flendruz. Pour rejoindre la gare, j’ai pu me permettre un couper court dans les champs et arriver juste à temps pour le train, ouf !