Suisse | Fribourg

Il a neigé en semaine, 20cm de neige sur l’arc lémanique et en regardant l’image du radar météo, la neige est tombée au nord des alpes. Je décide donc de partir pour les préalpes fribourgeoises. Je prends donc le train de la Gruyère pour arriver à Grandvillard. Je pensais trouver un bus pour m’amener au village, mais rien le weekend ! Zut ! Je parts donc à pieds mais le stop a fonctionné et une personne me pousse jusqu’au village. Au village, je me réjouissais de revoir le bus Saurer (lire m’a sortie de 2009) mais il n’y est plus !
Départ depuis le bas de Grandvillard (Pt780), sur la route enneigée, je suis surpris de voir des voitures monter ou descendre. Je croise un père (environ 75 ans) et son fils, on babille un peu puis on monte ensemble par la forêt. On rejoint la clairière de Chaux et je suis fort surpris de voir que l’épaisseur de neige est bien faible. La neige tombée en plaine ne semble pas avoir atteint ces montagnes. Je passe devant la petit chapelle du Pt936 pour tourner juste derrière à gauche et monter dans la clairière. On passe quelques mètres dans la forêt. Il y a bien du monde sur ce parcours, je me fais doubler (avec des Scarpa F1, ça sent la Patrouille des Glaciers !) et on double des familles, avec un enfant de 10 ans. Vu le style de la famille, cela doit être la découverte du ski de randonnée !
Je passe devant les chalets Les Chablets, Le Rio et le soleil promis jusque dans l’après-midi disparait derrière les nuages. Re-zut ! Je vois sur ma droite le sommet de La Cuâ et sa croix, je pensais descendre depuis Les Merlas et remonter à ce sommet. mais la météo et le manque de neige m’ont fait changer de parcours, je vais in fine au Vanil du Van par Les Merlas.
Je monte sur la crête des Merlas, les traces sont souvent gelées et cela me vaut quelques gamelles, je continue donc soit à coté soit sur des traces fraiches. Non mais ! On passe devant les chalets, La Chia, Les Vanils et sur ma droite je peux observer les pentes sous le Vanil du Van, diantre c’est déjà bien trafolé ! Vers 1800m, je prends la trace qui monte aux Merlas, par un trouée dans la forêt, tout en zigzag. Je rejoins facilement le sommet des Merlas (1907.6m), dont la croix est en léger contrebas (maj, la croix a été sciée le 2010-02-16, cf article de La Gruyère et la longue discussion générée sur camptocamp), séance photo mais bien du gris excepté au loin vers Berne !
Je descends, avec les peaux, dans une poudreuse trafolée (ça n’est pas terrible), pour remonter au Vanil du Van, je prends la trace la plus fraiche vu mes expériences de gamelles récentes ! J’arrive sous le sommet, je vois des skieurs qui ont déchaussé en bas, et je prends l’option de monter directement ski, cela me fait un exercice de conversion en belle pente. J’arrive au sommet, le Van porte bien son nom et on met donc une deuxième coupe-vent ! Longue pause, du gris à volontée !
Je retrouve le père et son fils et je les accompagne dans la descente. On arrive à trouver un secteur en poudre sous le sommet, extraordinaire car le sommet fut vraiment surpeuplé il y a quelques instants. Descente dans une belle neige puis bien trafolée quand on se rapproche des Tservettes. On décrète qu’il n’y a pas assez de neige dans les pâturages. Quelques passages dans les champs pour couper les virages, nous font comprendre que c’était la bonne décision. Le père, Jean-Claude avait oublié de bloquer ses skis en position descente. Conclusion bien des gamelles. Nicolas le fils qui a fait la formation de guide devait nous attendre bien souvent.
On rejoint la petite chapelle de la montée et le pâturage est tellement tracé que c’est comme une piste de ski. A Grandvillard, Nicolas me propose de me prendre en voiture et m’amène avec son père jusqu’à la gare de Palézieux. Sympa.