Suisse | Vaud

Fin de ma longue semaine de vacances (7 jours) et j’envisage donc une course tranquille car les muscles n’ont pas encore récupéré des sorties précédentes. Hier, en rentrant de La Para par l’Etivaz, j’étais passé à La Lécherette et avait vu la petite montagne des Monts Chevreuils bien enneigée. En parcourant Camptocamp, j’ai trouvé une sortie à ce sommet. Il est prévu grand beau, pour une dernière sortie c’est extra. Je propose à ma tante Nouchka, de lui prendre sa chienne Valdine et j’ai en prime la voiture ! J’aurai pris une voiture Mobility à Aigle car tout en bus, c’est fort lent vu les nombreuses correspondances.
A La Lécherette après le col des Mosses, j’emprunte la route (enneigée) qui contourne la chapelle, il y a un parking juste après. Je peux skier dès le début et remonte les pentes douces de Gros Pâquier vers Sotannue. Bonne neige, grand soleil il fait donc bon. De Sotannue (env. 1500m), je longe la route qui est bien damée. Je vois des traces de raquettes et skis sur ma droite et je monte dans les pentes vers Les Mosettes. Aux Mosettes, je croise trois personnes sud-africaines qui me demandent comment le ski tient sur la neige. Et hop on montre les peaux ! C’est sûr que l’Afrique du Sud n’est pas réputée pour sa neige ;-)
Je continue et j’arrive au sommet du Pt1725, au dessus de La Montagnette. C’est depuis ce sommet que la vue sur le lac de l’Hongrin est la meilleur, ensuite je ne le verrai plus. Je déchausse pour couper court derrière et à la ferme je remets les skis pour le sommet des Monts Chevreuils. Il y a du vent au sommet et je mets mes deux coupe-vents ! Je suis arrivé en même temps que le postier d’un des villages qui pour sa longue pause de midi, profite d’une montée depuis Les Moulins. Je dis qu’il y a des privilégiés !
Après une bonne pause, je redescends vers le restaurant-cabane (l’ancienne arrivée du téléski) pour tourner à droite et venir au Fenil aux Veaux. Une belle poudreuse mais les pentes sont trop courte ! Dans la descente je recroise les sud-africains sur la piste damée, puis je remonte au mieux à la ferme Fenil aux Veaux. Je descends sous Creux du Sinar, dans une neige poudreuse excellente avec du fond (chose rare lors de mes sorties) mais c’est une série de long faux plats. Du coup, moi qui devait attendre Valdine (la chienne), je me fais désirer. Quoique elle s’occupe à flairer les nombreuses traces d’animaux. Après avoir bien pousser et quelques faibles descentes, j’arrive à Le Souplat. Je descends vers Gros Pâquier, mais les arbres m’empêchent de voir au loin et je descends trop bas, sur la route de l’Hongrin. Tiens un char de l’armée, c’est vrai que le secteur est militaire. Je remonte à pieds le long de la route pour finir par retrouver la voiture. Fin d’une belle journée même si la descente fut décevante à cause des faux plats.