La météo de la journée est annoncée mauvaise mais seulement grise et amélioration. Je décide donc de partir pour une petite course en terrain connu, La Palette d’Isenau par le lac Retaud et le col de Voré.
Le bilan fut détérioration avec de la neige ! Les joies des erreurs météorologiques.
Je suis parti en train, à l’aller en passant avec le MOB depuis Montreux puis à Gstaad, j’ai continué en bus jusqu’au col du Pillon. Le timing est similaire en passant depuis Aigle.
Depuis le col du Pillon, on remonte derrière l’entrée du téléphérique, les pentes du ski de fond, on arrive au lac Retaud. De là, on part à droite vers La Marche de Retaud, chemin en dévers; on coupe une longue avalanche pour remonter au col de Voré. La neige s’invite, même si elle n’était pas attendue. Depuis le col du Voré, j’avance dans le brouillard et presque à l’aveugle. A Chalet Vieux, je fais une halte, espérant l’éclaircie annoncée. Après 1h30, en s’abritant comme on peut sous l’avant toit, dont les bourrasques neigeuses me rappellent la précarité, je décide donc d’abandonner la montée à La Palette. Je rentre donc par le col de Voré où je descends jusqu’à Iserin (1744m). Par les pistes de raquettes, je rejoins le lac Retaud. Je remets les peaux, pour remonter le long du chemin d’été à La Marnèche (1762m). Je trouve les pistes de ski d’Isenau fort peu fréquentées. Je descends par la piste de ski jusqu’aux Diablerets, la neige se transforme lentement mais surement en pluie.
Je rentre par le petit train, l’ASD, via Aigle.
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