Suisse | Fribourg

Je continue ma découverte des préalpes fribourgeoises, après le secteur d’Albeuve, je prospecte du coté de Grandvillard. Prenant le train depuis Morges, on visite le pays en passant devant le village de Gruyère, le Moléson. Belle entrée en matière !
Le train me laisse loin du village et le service de bus est suspendu pour cause de réfection du pont enjambant La Sarine. Après 30mn à pieds, j’arrive à Grandvillard, ce qui me permet d’apprécier le village et surtout son bus Saurer dans une cour.
Pour la randonnée de ski, on part depuis le village de Grandvillard par la route de Bonavau, jusqu’à la petite chapelle du Pt936. On longe la route, long cheminement, jusqu’à Gros Pas. Un passage dans la clairière pour retrouver la route qui nous mène au pont du Pt1187. Par quelques pentes on rejoint Liéry Odet, 1344m.
De là, je n’ai plus trouvé de traces fraiches, et je suis parti vers Gros Liéry par des belles pentes en suivant des anciennes traces. Je brassais la poudre et j’enfonçais de 15-20cm. Tous les 10 pas, il faut marquer une pause pour récupérer ! A Gros Liéry, 1505m, je fais une pause sur le toit de la ferme enneigée. Il y a des avalanches spontanées tout autour de moi, le risque d’avalanche est de 3 au dessus de 1600m et la météo se dégrade. Je décide donc de faire demi-tour.
Je retourne par le chemin de la montée, la neige poudreuse étant tellement épaisse que je n’avance pas. Je suis obligé de suivre les traces de la montée. Je remets les peaux pour rejoindre Les Brys (1411m), puis Les Petites Fontaines (1500m). J’enlève les peaux pour descendre dans les pentes de Les Joux. Descente dans de la poudre, mais parfois on suit les traces des autres, il faut bien avancer un peu ! Parfois un ski est dans la poudre et l’autre sur une trace et cela engendre une distorsion de la trajectoire et un arrêt brutal et non désiré (en un mot : une gamelle). Après répétition de ce phénomène, on surveille ses spatules. Non mais ! Retour à Gros Pas pour retrouver la route jusqu’à Grandvillard.
A Grandvillard, je me dirige vers le train au pas de charge, un train par heure, ça ne se râte pas et au lieu des 30mn, il m’a fallu 20mn pour avoir 10” d’avance sur le train. Ouf !
Cette course jusqu’au sommet du Vanil Carré est décrite sur camptocamp