France | Doubs

En fin de journée, je suis de visite dans la famille à Vallorbe, je profite donc d’une balade dans la région. Lors de ma première visite au Mont d’Or (à ne pas confondre avec le Mont d’Or vers Leysin), j’avais vu sur la carte la cabane éponyme et décrété qu’une nouvelle visite s’impose. C’est donc le jour. Je décide de faire le voyage en train et j’arrive à 11h15 à Vallorbe.
Je quitte la gare CFF, longe un peu la route sans trottoir et passante, pour bifurquer à droite afin de passer sous la ligne de chemin de fer. Une route goudronnée puis une route forestière me font progresser dans la forêt. Vers 880m, une bifurcation à gauche, mal indiquée (une simple flèche verte sur un rocher du sol), me font partir dans un chemin un peu pentu et rempli de feuilles mortes. Je passe devant un émetteur radio pour natels. Puis au virage suivant, vers 950 m de la Côte de Pralioux, je découvre une petite sente qui bifurque sur la gauche avec un double marquage, orange passé et vert vif. Ce chemin n’est pas sur la carte (cela ressemble à un ancien sentier débalisé puis rebalisé par des passionnés), mais l’aventure m’a paru trop belle pour être ratée !
Je m’engage sur cette sente, le marquage est bien présent et la trace facile à suivre. Après un mur de pierres sèches pour couper la chute d’un dévaloir, on longe à plat une ancienne route forestière sur la gauche (j’ai hésité, le marquage n’est pas terrible ici). Peu après un gros cairn, on quitte cette route pour poursuivre la montée à travers éa forêt. Excepté l’effort de la montée, rien de compliqué et j’arrive dans le bas du pâturage de Pralioux Dessous. Je longe ce pâturage, croise un marquage sur un arbre. Devant la citerne de Pralioux Dessous (Pt1200), je poursuis la sente avec son marquage vert, mais cette fois-ci elle est mentionnée sur la carte .
J’arrive sans soucis à la ferme de Pralioux Dessus (1309m). Là il est possible de monter directement à la cabane du Mont d’Or, mais un panneau indique la cabane de la Gym du Mont d’Or ainsi qu’un panneau indiquant Petite Echelle. Hum ça semble prometteur, mais plus tard en regardant la carte, je découvre que c’est une ferme plus loin en France, raté !
Peu après je suis à la cabane de la Gym, gardée uniquement le weekend (je suis passé un mardi, donc fermée). On voit la Dent de Vaulion et un bout du Lac de Joux. Je longe la frontière puis, peu après, j’arrive à la cabane du Mont d’Or, elle aussi seulement ouverte le weekend. Elle est entourée de forêt et la vue est moins intéressante, par contre le coin est bien aménagé et sympathique.
Je poursuis la route pour une montée tranquille et arrive sur la crête assez ventée qui me fait sortir la softshell. J’arrive aisément au sommet du Mont d’Or (1463m) où je marque une pause casse-croute. Ce sommet est bien fréquenté par des Français qui n’ont d’yeux que pour le Mont-Blanc (voilé ce jour) et le Lac de Genève ! Pourtant le panorama gravé du sommet indique bien Lac Léman. Certains n’ont pas intérêt à passer la frontière !
Je retrouve le sentier des crêtes de ma première visite, sentier aisé qui longe plus ou moins la falaise du Mont d’Or. Un panneau indiquait Refuge du Gros Morond, mais en arrivant sou le Gros Morond, la carte ainsi que les panneaux n’indiquent que Chalet du Gros Morond. J’y vois des vaches, mais je tente le (petit) détour. Le refuge du Gros Morond est attenant à la ferme et lui aussi est fermé (ouverture sur réservation). Mais cela me fait trois refuges rencontrés dans une seule randonnée !
J’arrive au Gros Mormond où le télésiège déverse sont lot de VTT pour qui la montagne se limite à la descente ! Ose-t-on les appeler sportifs ? En regardant le paysage, vers les Aiguilles de Baulmes et Suchet, trois d’entre eux discutent : est-ce cela la Dent de Vaulion (je répète : en regardant les Aiguilles de Baulmes) ? Oui, oui c’est elle, lui répondit son camarade. Marrant ! De vrais sportifs, je vous dit !
Pour la suite, je l’ai faite à l’improvisation. Je suis descendu par la piste de ski du Télésiège du Troupezy, peu intéressant car laminée (et pentu) par les machines. Vers 1220m, j’emprunte un chemin mentionné sur la carte (une piste de ski), avec un panneau Piquemiette in situ. J’y vois le seul chamois de la journée. On longe les falaises du Mont d’Or que nous voyons peu. Sur la carte, une Source Captée, m’attire et je fais un détour pour voir le captage (un dôme de pierres âgées).
Je retrouve la route d’alpage qui monte en haut du Télésiège du Chamois, Pt1256. Je poursuis et descends le long du Télésiège des Roches, vers le bas en coupant dans la piste pour un peu de variété. J’arrive devant le restaurant de La Piquemiette Chalet et bifurque à droite pour la route forestière. Je désirais prendre le chemin du Bois Bataillard, débutant bizarrement au Pt1003 sans connexion avec les autres chemins. Je décide une visite à la borne frontière 65 et là découvre sur les arbres un marquage blanc, que je poursuis jusqu’à la borne 66 (je pense que ce chemin suit la frontière). Là je décide de descendre dans un hors qui m’a semblé facile (mais vous n’êtes pas obligé de me croire !), pour arriver au chemin du Pt1003, avec le dernier mètre du talus raide à passer.
Par cette route forestière tranquille, j’arrive à une Piste Vita, puis un panneau gare me fait prendre un chemin étroit qui longe le haut de la gare de Vallorbe. Je l’ai trouvé long car il fait traverser toute la longueur de la gare, en légère montée à la fin. Puis je retrouve le chemin de la montée et arrive devant la gare, après 6h20 (dont 30 min de pause). Là, je vois mon frère qui passe en voiture, un coup de fils et je gagne le covoiturage. Pas belle la vie ?