France | Ardèche

De passage en Ardèche pour une visite à mes parents, je profite avec Nouchka de ce beau mercredi pour une petite randonnée. C’est la Dent de Rez (ou Retz) qui est élue après avoir cherché une randonnée sur la carte (Géoportail), c’est la plus proche qui est choisie. Rez, c’est reïssa, la scie en occitan
On quitte la route départementale D4 à Saint-Remèze où il y a le musée de la lavande malheureusement fermé en cette saison. On se gare au-dessus de Reynouard, fin de la route autorisée. Le soleil est généreux, mais la température douce (13°c) et surtout le mistral souffle : la softshell est bien appréciée. On part sur un chemin de 4×4 en pente douce, avec vue sur notre droite sur la Dent de Rez, le répère géodésique bien visible.
Après le Pt529, une barrière coupe la route et sur la carte un chemin monte à la Dent de Rez par le Rocher de la Montre, mais in situ rien n’indiquait ce chemin. Nous avons donc continué sur le large chemin pour le Col d’Eyolle. Depuis le sommet, j’ai pu voir le tracé de ce chemin, il faut donc chercher des traces de pas.
Nous arrivons au col où nous voyons un refuge des amis de la nature ouvert, ce qui m’a surpris. Pas grand chose à voir, des prospectus surtout, mais le bâtiment est sympa. Nous partons pour la Dent de Rez, le chemin devient un peu plus pentu et passe à travers la garrigue qui est pleine de thym, nous en profitons pour humer ce parfum agréable. Une vipère s’enfuit devant nous et la chienne se met à la poursuivre, il a fallu la rappeller.
Puis nous arrivons au morceau de choix de la randonnée, la montée à travers les rochers pour déboucher sur le plateau de la Dent : quel passage esthétique où nous montons dans un chemin étroit accroché dans la paroi : du I. Trop court à mon gout, mais que du bonheur ! Nous débouchons sur le plateau puis en quelques minutes arrivons au repère géodésique, sommet de la Dent de Rez, 719m.
Au sommet, on s’abrite du vent, et marquons une pause casse-croute (ah les cabecou !). Au loin on voit le Mont Ventou, un peu le Rhône, deux centrales nucléaires et un champ d’éolienne.
On quiite les lieux, direction Gogne (il est possible de faire court par le chemin du Rocher de la Montre), le chemin suit le plateau de la Dent, en pente douce, parmi le tym et un chemin parsemé de cailloux. On rejoint la route sous Gogne et je prends l’option de passer par Gogne (une route sous la Dent permet un parcours plus rapide). On passe dans Gogne, le chemin se fait étroit. C’est la portion du parcours le moins intéressante selon moi. Puis plus loin on prend l’option de partir sur la droite, sauf que quand le chemin tourne et repart direction Gogne, j’ai eu un doute. J’ai pu mettre les cartes de Géoportail sur le smartphone, mais le GPS refusait de me positionner, j’ai donc dû me guider “à l’ancienne” !
Au bas, le chemin refait sont apparition sur la carte et nous passons devant l’Ancienne Distillerie de lavande. On traverse un joli petit pont, la chienne profitant de ce ruisseau car c’est le pays de la soif. On monte pour passer devant Taysse où la carte indique un chemin partant sous le massif d’Entibes … sauf que in situ il est introuvable. A Taysse, trois chiens nous aboient sans arrêt, je rebrousse chemin, mais ne vois rien. A Taysse, il y a un champ d’arbre à truffes, clôturer et interdit d’accés. J’allais le traverser quand je vois le propriétaire de Taysse. Je babille avec lui (accueil un zeste froid !), et comme il est là je n’ose plus passer dans le champ et nous continuons par la route. Deux virages plus loin, je décide le hors piste, la pente est douce et le chemin au-dessus, sauf que le terrain est plein d’épineux !
Quelques écorchures plus loin, on rejoint un chemin de 4×4 (au-dessus de Bréchon) et le suivons pour arriver au sommet du massif des Grottes des Vignasses. Sur la carte, un chemin est censé prendre le relais de la route de 4×4, mais in situ rien. Et à nouveux ces épineux. On se fraye un chemin, parfois des traces pour arriver au sommet, Pt528. On descend au mieux, ou plutôt au moins mal, fichus épineux. Les Grottes de la Vignasses, pas vu de grottes ! On rejoint le bas du vallon où il nous reste à traverser un champ pour retrouver la voiture. Fin des écorchures !