Ma tante Nouchka me previent que son frère Pierre va monter à la cabane La Tourche pour y passer la nuit avec sa compagne et nous sommes donc invités pour cette montée (l’inalpe !). La météo annonce des averses pour ce dimanche et ça n’est que tardivement que nous partons pour Morcles.
La route d’alpage après Morcles fut bien encombrée et le parking final au Martinaux archi bondé. C’est que Migros Magazine venait de publier un article sur la nouvelle cabane La Tourche et sa nouvelle gardienne, Karine Moix. Cela a provoqué une ruée en ce dimanche des familles vers cette nouvelle cabane. J’ai d’ailleurs, d’après mes statistiques de mon serveur, un pic de recherche sur cette cabane après cette publication (19 septembre, lundi du jeune pluvieux).
Bien sûr je suis tout heureux de revisiter cette nouvelle, ma dernière visite datait de 2008, dernière année de l’ancienne cabane La Tourche. Par contre cette randonnée de 2008 s’était faite dans des conditions exceptionnelles et pour la vue, il faut aller voir cette ancienne randonnée. Pour ce jour, la météo fut en partie ensoleillée, mais la vue sur les montagnes bien faible. Les averses annoncées n’eurent pas lieu, j’aime bien quand la météo se trompe dans ce sens !
Après une petite section à travers une forêt, nous montons sous Le Crêtelet (étable). Le secteur est utilisé pour le bétail (moutons) donc n’espérez pas voir des bouquetins ou chamois. Après une montée, nous longeons la route de 4×4, pour la ligne droite, pentue, sous un massif rocheux. La vue est superbe en montant, ce massif est agréable et offre une vue en contre plongée sur la nouvelle cabane. Ses baies vitrées sautent aux yeux ! Après 1h10 à un rythme débonnaire, nous découvrons cette nouvelle cabane
L’intérieur de la cabane La Tourche (site officiel sur lequel il y a les photos des travaux), 2198m, est vraiment chaleureux, du bois de partout et les grandes baies vitrées laissent passer la lumière. Il doit être sympathique de prendre le repas avec le coucher de soleil sur les Dents de Morcles ou le déjeuner avec le lever sur la Cime de l’Est. Les dortoirs sont à l’étage, mignons tout plein. De taille humaine (4 ou 6 lits, sauf le dernier qui est grand), on abandonne le dortoir immense d’antan.
La nouvelle gardienne est sympa, elle était sur les rotules en cette fin de journée surchargée ! Une bourguignonne installée à Anzère. Les anciens gardiens, Benjamin et Paulette Genet, n’ont pas été reconduits dans cette fonction.
Côté négatif, il y a le groupe électrogène, que je trouve déplorable pour une cabane moderne. Sur la terrasse, on l’entend un peu et surtout on profite à plein poumon de ses vapeurs nauséabondes. Certes la Satom de Monthey est indétronable dans ce rôle. Pourtant il y a des panneaux solaires et la cuisinière est chauffée au bois (ou gaz en secours). Il semble que le groupe électrogène soit de secours. Bref un gros raté de conception !
Après une longue pause, nous descendons avec Nouchka, laissons mon oncle et sa compagne dormir à la cabane (ils n’étaient que 4 en tout pour la nuit). Si la météo est belle, faites un détour par la Croix de Javerne qui offre une jolie vue sur la plaine du Rhône, puis une descente douce via Le Crêtelet 1949m. Pour nous ce fut retour sur les traces de la montée, météo voilée. En 45 min nous étions de retour au parking. Balade familiale.
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