Suisse | Valais

Le Luisin, un sommet dont Christian m’avait déjà parlé depuis quelque temps, mais dont je n’avais pas encore eu l’occasion d’y aller. Dans le secteur, le col de la Golettaz m’avait toujours plus attiré !
Début des vacances et nous voilà avec Christian, Nouchka et la chienne Valdine aux Marécottes pour faire ce Luisin. La télécabine des Marécottes vient de fermer ses portes pour l’automne et donc nous continuons en voiture sur la route de La Creusaz (réservée normalement aux destinataires). On se gare au Pt1372, pour monter à travers la forêt, puis Jeur des Lués pour rejoindre le restaurant de La Creusaz, fermé en cette saison. Nous sommes sur le domaine skiable des Marecottes.
Pour cette randonnée j’inaugure mon nouveau pantalon, un Cimalp Laos acheté via le Net. Le design est sympa, mais en l’essayant j’aurai voulu la taille au-dessus et le service après-vente de Cimalp fut inexistant ! Dommage. Le pantalon est sympa. Le défaut est que les poches sont sur le devant des cuisses et non le côté et la matière des renforts n’est pas des plus résistante (contrairement aux dires de leur pub). Ce pantalon m’a duré 3 saisons, un coup de crampon aux Diablerets fut fatal !
Puis nous partons sur la gauche, par un chemin presque plat. On passe les monticules du half-pipe, et le sentier reprend de la pente. Les couleurs d’automne sont superbes et le chemin monte de plus en plus. Nous passons à travers les parapentes pour amorcer la longue remontée de la crête (le chemin est à flanc de coteau). On attaque ici la partie la plus sensible du trajet car il y a plusieurs passages avec des chaines et à la fin des échelles. Je n’ai pas trouvé difficile ce parcours, mais il faut avoir l’habitude des passages en I ou II. Par contre quel parcours grandiose, vue sur la plaine du Rhône et les massifs environnant. Quelle ambiance ! Une antécime nous fait croire que nous arrivons assez vite au sommet, mais ce dernier ne se laise découvrir que tardivement. Le passage le plus délicat pour nous, fut la dernière échelle … à cause de la chienne. Les autres passages furent passés avec brio, mais celui-ci il a fallu tirer et pousser l’animal tout excité !
On finit par arriver au sommet où le panorama est exceptionnel, les Dents du Midi juste à côté avec vue sur le lac de Salanfe et le massif du Mont-Blanc si proche aussi. La Dent Blanche et le Cervin viennent completer le tableau. Pantalon Cimalp, mauvaise taille. Après notre pause, nous repartons par la crête, le chemin est confortable, mais la seule voie possible est le col d’Emaney 2462m. J’ai regardé avec envie sur le flanc droit (vers le lac de Salanfe), la descente avant le col parait scabreuse.
Au col d’Emaney (2462m), nous faisons l’agréable rencontre avec des vieux bouquetins mâles dont un se laisse approcher à 5m ! Mais qu’il fut sympa !
Ensuite on descend dans le vallon d’Emaney, Belle Combe, pour revenir par une route