Suisse | Vaud

Une météo annoncée mauvaise, je choisis donc un secteur que je connais bien, mais pas encore en ski, plutôt en raquettes ou à pied en été. Je monte par le petit train ASD puis le bus jusqu’au col du Pillon. J’ai pris le car postal mais en hiver il y a aussi une navette supplémentaire.
Derrière l’entrée de la benne du col du Pillon, il y a l’arrivée de la piste de ski de fond. On la remonte jusqu’au lac Retaud. La neige s’invite à partir d’ici et je choisis de traverser le lac Retaud. Il est censé être gelé, et j’avance quand même stressé : l’épaisseur de glace est-elle suffisante. À l’écoute du moindre craquement, j’arrive quand même de l’autre côté. Je remonte les pentes pour suivre à peu près le chemin d’été de la Marche de Retaud. Un troupeau de chamois dans la forêt (sur ma droite), sortent de la forêt, pour me couper la route et monter dans les falaises, cela m’a surpris car je n’allais pas vers eux. J’ai attendu qu’ils soient au loin pour continuer. On passe dans la coulée sous le col de Voré pour remonter la belle pente courte pour le col. Il neige fort désormais et j’avance à l’aveugle, un peu bas mais j’arrive au chalet de Voré. Je cherche un abri, mais pas grand-chose, si ce n’est la maigre avancée du toit !
Une accalmie se présente et je monte les pentes des Andérets. Je rencontre un marquage d’été qui me fait grand plaisir. Mais je butte contre un mur de neige (une cassure), que je longe par la droite pour finir par déchausser et remonter à pied. Non mais ! Puis je retrouve les pentes douces pour arriver entre La Palette et le col des Andérets et je retrouve un marquage d’été, mais celui je ne l’ai pas parcouru en été et je pense que c’est le chemin d’été du col des Andérets. Je coupe en biais vers La Floriette, jour blanc. Je me couche pour retrouver mes sensations puis je continue, la pente devient plus raide puis la neige se dérobe sous mon ski, début d’une mini avalanche. Grosse frayeur et je pars au mieux me réfugier vers un sapin. Je déchausse, l’envie de descendre la pente sous moi à zéro (l’instinct de survie fonctionne plutôt bien ;-) ) et remonte une pente qui est déjà partie. Derrière je retrouve des pentes acceptables et retrouve la piste de La Floriette. Au tire-fesses de La Palette, personne au guichet donc je le prends sans autre et je redescends par les pistes de ski jusqu’aux Diablerets. Ayant oublié mes lunettes jaunes, l’expérience est moyenne. Retour par l’ASD, non sans avoir rendu visite à la fromagerie locale où je trouve du lait cru pour mes fromages maison frais.